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À quoi s’attendre pendant l’insertion

Étapes clés : historique médicale, test de grossesse, examen pelvien, prélèvement par écouvillonnage, légère douleur, besoin possible d’un analgésique

Historique médicale

La femme rencontrera le clinicien avant l’insertion. Le clinicien passera en revue l’historique médicale de la femme et peut poser des questions sur ses antécédents sexuels. Avisez la femme que certains cliniciens offrent un service d’insertion le jour même à celles qui apportent le dispositif ou ont accès à une pharmacie sur place.

Test de grossesse

« Le professionnel de la santé devrait être raisonnablement sûr que sa patiente n’est pas enceinte avant de procéder à l’insertion d’un contraceptif intra-utérin. » - SOGC

Selon le risque de grossesse non planifiée ou en raison des règlements de la clinique, il est possible que la femme ait à faire un test de grossesse avant l’insertion. Un test urinaire est généralement suffisant.
Pour obtenir des renseignements supplémentaires sur la confirmation de la grossesse, reportez-vous à la section « Comment être raisonnablement certain que la femme n’est pas enceinte ».

Examen pelvien et prélèvements par écouvillonnage

« Un examen bimanuel et une inspection cervicale devraient être menés pour déterminer la position et la taille de l’utérus, ainsi que pour déceler toute anomalie utérine ou cervicale qui pourrait empêcher l’utilisation d’un CIU. Un dépistage visant les ITS devrait être mené chez les femmes exposées à des risques élevés à ce chapitre avant l’insertion d’un CIU ou au moment de celle-ci; cependant, il n’est pas nécessaire de reporter l’insertion du CIU jusqu’à l’obtention des résultats. Le fait de procéder au dépistage des ITS au moment de l’insertion constitue une stratégie raisonnable. En présence de signes d’écoulement mucopurulent ou de sensibilité pelvienne, l’insertion du CIU devrait être reportée jusqu’à l’obtention des résultats du test par écouvillonnage et à la mise en œuvre d’un traitement. » - SOGC

La femme doit s’attendre à avoir un examen pelvien et un examen au spéculum avant l’insertion du CIU. Cet examen est semblable à celui du pour le « pap » test. Les femmes qui présentent un risque élevé d’ITS (non monogames, antécédents d’ITS, 25 ans ou moins) devraient subir un dépistage au moment de l’insertion. Ce ne sont pas toutes les femmes qui ont besoin d’avoir un dépistage.

Légère douleur, besoin possible d’un analgésique

« La plupart des femmes ne ressentent « rien/qu’un inconfort minime » (jusqu’à 42 %) ou se sentent « mal à l’aise » (41%) au cours de l’insertion de leur CIU. Bien qu’il n’ait pas été démontré que l’administration prophylactique d’anti-inflammatoires non stéroïdiens entraîne une atténuation de la douleur associée à l’insertion d’un CIU, elle pourrait tout de même mener à une atténuation de la douleur à la suite de l’insertion . » - SOGC

La douleur est une expérience subjective, mais il faut rassurer la femme en lui expliquant que la douleur associée à l’insertion est rarement sévère. La plupart des femmes rapportent que l’inconfort au moment de l’insertion est comme celui attendu ou est moindre, et se situe entre 2 et 3 sur une échelle de 10 points (10 étant la pire douleur imaginable). Les dispositifs de plus petite taille sont associés à une douleur moins importante, alors que les antécédents de dysménorrhée sont associés à une douleur plus importante.

Directive clinique de la SOGC, Consensus canadien sur la contraception (Partie 3) : Chapitre 7 – Contraception intra-utérine